Wihr-au-Val et le Schrankenfels

Ce matin à – 6°C, c’étaient 2884 os humains qui sont partis à l’assaut de la montagne blanche. Et on les a tous ramenés sans en casser aucun ! Bon allez, j’aime les trucs simples : on était 14 pelés qui se les pelaient.

Très vite, nous fûmes récompensés par cette atmosphère féérique que la neige avait installée de manière de plus en plus marquée au fil de notre ascension dans la magie de l’hiver. Ouah, je m’épate ; elle est belle celle-là, attends je la relis et je reviens.

Donc, moi je dis que ça caillait mais la vache, ce que c’était beau ! Ciel bleu, arbres blancs, randonneurs colorés, un panorama à couper le souffle (enfin moi la montée me l’avait déjà coupé, remarque), vue sur le Grand et le Petit Ballon, sur la vallée de Wasserbourg, le grand luxe, quoi !

C’est au château du Schrankenfels, enfin château je m’entends, une sorte de ruine qui serait encore plus ruinée que les autres, qu’enfin est venu le moment que j’attendais : l’ouverture des bouteilles de pinard. Même sans bise glaciale, ça faisait quand même du bien de se réchauffer. Juste avant le café. Et franchement, une telle salle à manger, c’est pas tous les jours. Pas compliqué : on était scotchés au décor avec toute la crête devant nous.

C’est à la descente qu’on a rigolé. Enfin pas tous, note bien. Entre gamelles verglacées et quelques cris d’une surprenante virilité style caniche de salon qui se serait coincé la queue dans la porte de sa niche, plus de peur que de mal heureusement et beaucoup de rires !

Tellement chouette météo que j’ai même transpiré ! Les pieds bien au chaud dans les chaussures, les mains dans les gants, c’était le paradis, avec toujours cette fantastique lumière entre les arbres, ambiance magique. Un lutin, un elfe, une fée ou autre truc du genre, serait apparu là, j’aurai gobé la chose sans même me poser de questions.

Bon alors OK je précise : quand je dis gober la chose, je parle bien sûr de l’histoire, du côté conte de fées. Ça va là, c’est plus clair ? Toujours à me reprendre avec tes pensées mal placées, franchement… Et aujourd’hui à mon palmarès, deux ruines qu’on n’avait jamais visitées. Le Schrankenfels donc, dont le donjon s’est écroulé en 1967. Puis, le Haneck ayant carrément disparu, on l’a remplacé par le Haut-Hattmatt qui s’est écroulé au début des années 2000. On a tout de même vu encore un bout de mur !

Karina-Iris

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