Depuis la veille, nous avons fait un bond dans le temps de 1200 ans pour nous retrouver au début du XV^ème siècle, et partir sur les traces d’une figure incontournable des livres d’histoire de notre enfance : Jeanne d’Arc (1412-1431).

A nouveau à 24, nous sommes partis de Maxey-sur-Meuse, et comme ce nom le suppose, nous avons traversé la fameuse Meuse, qui a d’ailleurs donné son nom à un département. Enfin une vraie montée ( !) vers la chapelle de Beauregard, et ses tuiles latérales couvertes de graffitis. Mais parmi ceux-ci, certains datent de la première guerre mondiale.

De là, un très agréable plateau calcaire couvert d’une pinède nous a permis de rejoindre Briccius, qui s’appelle actuellement Brixey-aux-Chanoines, avec son incontournable et originale église. Cela avant de se reposer quelques minutes à la fontaine de Monsieur Merdier. Ben quoi ? Il s’agit du nom d’un architecte du 19^ème siècle. Et dire que sa fontaine est un beau Merdier constitue dans ce cas un compliment.

Allez, on traverse la Meuse et on se retrouve à remonter de l’autre côté pour la pause déjeuner. Et là nous avons découvert la chapelle de Bermont, l’endroit où Jeanne venait tous les samedis pour prier et se recueillir.

Et ensuite, un frisson, une sorte d’excitation, ça y est, le panneau routier indique « Domrémy-la-Pucelle », nous y arrivons, ce lieu qui a habité nos manuels scolaires… Direction l’église Saint-Rémy et ses vitraux de Pierre Gaudin datant de 1955, et la maison natale de Jeanne d’Arc, puis une vidéo d’un quart d’heure qui nous a retracé le parcours de notre héroïne. Que d’émotion, le cours de l’école primaire se traduisait ici par du palpable, nous étions là où Jeanne d’Arc a vécu la plus grande partie de sa vie.

Une autre grande étape a été la Basilique du Bois Chenu, édifiée à partir de 1881 tout près de l’endroit où Jeanne a entendu ses fameuses voix. Une expérience rare car on accède à la nef et au chœur par un escalier monumental.

Allez, on traverse à nouveau la Meuse pour retrouver notre lieu de départ et se rendre au gîte pour la deuxième soirée. Après un émincé de poulet confectionné maison (MERCI A TOUS !), nous avons chanté nos années de jeunesse à tue-tête, et avons même eu droit à un inédit live de « Gigi l’Amoroso » !