Après trois jours dont celui à Baume-les-Messieurs, difficile de ne pas jouer les blasés Et pourtant ils m’ont entraînée dans la Vallée du Dessoubre, toute tranquille dans le département du Doubs ; ça s’appelle Vaucluse, mais c’est dans le Doubs, le N° 25.
Blasés je vous dis, juste un « ouais bon » devant l’abbaye du village devenue prieuré. Il ne fallait pas espérer échapper à un belvédère, puisqu’on a eu celui du Baron d’Ambon avec vue sur la Vallée du Dessoubre. C’est un affluent du Doubs. L’occasion de goûter le rosé pamplemousse qui me narguait depuis la veille. Ma foi, bien frais, ça passe ; toujours mieux que le régime sec, hein.
Nous montâmes vers Cour (c’est le nom d’un village), pour grimper jusqu’à la vue sur Cour et Cour Saint-Maurice. Là aussi, pour les noms… On a aussi eu droit aux Moulin, entre le Moulin du Bas, le Moulin du Milieu… manquait plus que le Moulin Arrière et attention il arrive : le Moulin Avant !
Plus haut, nouveau point de vue sur un cirque, celui du Cul du Vau (ils y tiennent à leurs Culs, ici !) et sur le village de Vauclusotte. Encore une fois, ils auraient pu faire un effort. Vauclusheim, ça sonnait bien aussi, non ?
Aujourd’hui non plus, pas de chien mais que de vaches ! De la belle brune et blanche dont la seule occupation est de manger et se faire traire. Moi je te le dis, dans ma prochaine vie… Je garantis pas qu’on en fera du comté, mais l’intention y est !
Sur la fin, on les tenait plus nos randonneurs. Au bout de quatre jours, ils ont dû sentir les Curly tellement ils cavalaient dans la descente. Pardon ? Ah, on dit sentir l’écurie, OK, on ne peut pas tout savoir non plus.
Clôture de ce très beau week-end et toujours la difficulté à se séparer après ces quatre jours passés ensemble. Mais on remet ça bientôt, promis. Parole de…
… Karina-Iris !


































