Week-end Jura 1/4 : le Val de Cusance

C’est parti pour notre grand retour dans le Jura, côté français ! J’étais de la partie, enfin plutôt de la randonnée, et je n’étais pas la seule. En effet, parmi les alsaciens d’Alsarando et les lorrains de Rando’s Lorraine, s’était imposée une doubienne.

Parce que dès le début, Carla a commencé à nous suivre, à condition qu’on la laisse aboyer sur les voitures. Adorable chienne berger, elle nous amusait à vouloir remettre en place les chevaux et vaches en leur gueul… aboyant dessus. Greta (en fait, on n’a jamais su comment elle s’appelle), nous a adoptés dès l’arrivée et elle semblait connaître le parcours. D’abord la source du Cusancin, qui ne résurgeait pas grand-chose, puis la chapelle Saint-Erminfroid. Evidemment, tu penses bien qu’il fallait monter pour y accéder. Toujours précédés par Frida qui remuait la queue de joie, nous arrivâmes à la chapelle. Construite en 1880, elle est visiblement restée dans son jus (comme nous aussi, vue la chaleur humide). L’abbé Dallay qui l’a réalisée a simplement piqué les pierres de la ruine de château-fort à côté.

Pamela nous a ensuite emmenés vers les hauteurs dans les Bois du Prieuré avant de redescendre vers Cusance et son clocher en bois, et de nous faire remonter à Montivernage ; ambiance forêt tropicale. Le temps de traverser le village et Conchita s’est mise à saliver vu qu’on commencer à s’installer pour le déjeuner. Si elle comptait sur nous pour lui filer un casse-croûte, elle était mal barrée, la pauvre.

Sabrina ne nous en a pas voulu, visiblement, puisqu’elle a continué avec nous jusqu’au point de vue sur le Val, sur la chapelle, sur les falaises et même sur le parking où on s’était posés le matin. Et puis il a bien fallu une petite averse pour entamer la descente, toujours guidés par notre accompagnatrice aussi canine qu’improvisée.

Final dans le véritable canyon le long de la D21, avec de chouettes falaises. Heureusement que Mina n’avait pas suggéré d’y grimper… Et hop, en voiture direction Hauteroche pour rejoindre le superbe gîte des Granges Bruant avec une idée en tête : l’apéro ! Rita elle, nous avait abandonnés au Val, retrouvant ses maîtres avec la queue frétillante (elle, pas les maîtres).

Karina (-Iris)

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