La météo ? ça partait bien, pas de pluie, temps sympa, alors nous voilà à seize à la Rothlach. Avec la goutte au pif, j’ai grimpé au Rocher de… attends je regarde… de Rathsamhausen. Bon un rocher, quoi.

Profitant d’une soudaine autant qu’inattendue percée dans la couche de nuages, nous bénéficiâmes d’une vue sur le Haut-Koenigsbourg et nous appréciâmes celle sur le Rocher du Coucou. Je fus charmée mais j’en eus vite ras la nouille de grimper dans le brouillard. Là-haut, les dieux de la météo ont attendu la pause déjeuner pour nous envoyer une bruine, à moins que ce ne fût de la pluie. Casse-gueule le subjonctif, mais j’essaie.

Voilà votre serviteuse… servitrice… enfin moi, assise le cul dans la forêt moussue, à me refroidir le séant en dévorant ma salade et en dégustant un petit rouge.

Et voilà la Pierre de la Mémoire, mais j’ai oublié à quoi elle sert ! Heureusement, j’avais pris des notes et ils ont mis un panneau explicatif ! La pierre a été mise en érection (eh oui) en 2006 en hommage aux opprimés, sur le Chemin de la Liberté, dans ce coin qui a connu des Résistants, des déportés et des passeurs.

Je reprends mon souffle. Le Neuntelstein, maintenant, avec la vue sur Sainte-Odile, sur le Hohwald, puis un pot à la Rothlach et hop, v’là votre servi… servante…, enfin toujours moi, à Muckenbach pour la répétition générale du Réveillon !

Bien mangé, bien bu, la peau du ventre bien tendue, trop tendue, même si le reste aurait besoin d’un lifting, et me voilà au plumard ! Oui, je me couche (tôt) le premier soir.

Karina-Iris