On te dit Rhodes, tu fais quoi ? Eh oui, tu retrouves ta valise légère, tu embarques un short, deux tee-shirts et ta brosse à dents, tu te mets en route en t’arrêtant pour acheter de la crème solaire et tu espères que tu n’as pas oublié tes lunettes de soleil.
Pourtant sur le GPS, ça te paraissait louche. A peine parti, voilà qu’il ne reste plus que quelques kilomètres à parcourir. Sauf qu’il neige. C’est là que le GPS insiste : « vous êtes arrivés à destination ». Une fois passée la phase nom d’oiseaux envers la brave machine, une fois exécutée la phase entrée d’un nouvel itinéraire sans davantage de succès, voici la phase résignation : c’est bien ici, c’est bien Rhodes, il y a bien une belle église toute blanche mais à peine la portière ouverte, le vent t’envoie une pelletée de neige dans la figure. Certes c’est bien au bord de l’eau, mais ça ne parle pas beaucoup Grec dans le coin, bon ça ne parle même pas du tout vu que les rues sont désertes. Donc y’a un truc.
Ce n’est pas la Mer Egée mais c’est l’Etang du Stock. Ce n’est pas Rhodes, mais c’est Rhodes (nos spécialistes cherchent encore la clé de l’énigme, on te tiendra au courant). Alors on s’organise, on laisse la crème solaire dans les voitures, on range les casquettes, on met les vestes qu’on y avait heureusement oubliées de la dernière rando, on s’improvise un bonnet et malgré la neige et le grésil, on passe une superbe journée qu’il faut bien appeler… de printemps !










































