Lichtenberg et Halloween : la journée

Bon là mon canard, j’ai du lourd… qui qu’a dit « de la lourde » ? Non mais commence pas, je suis déjà assez perturbée comme ça. J’ai même pas fini ma phrase que tu fais des allusions. Non là c’est toi qu’est lourd. Un canard qui ferait le poids d’un dindon farci, tu vois ?

Parce que la rando du jour, magnifique ; la brume, les couleurs, le soleil ensuite, l’ambiance automnale comme on aime, le rire ; grandiose. Les toiles d’araignée dans la forêt, superbe ; les champignons, magnifique ; les reflets dans l’étang du Seelberg, un cadeau de la nature !

Oui, même qu’on a vu des chevaux, OK, on va pas en faire une mayonnaise non plus, t’en as jamais vu, des chevaux ? Tu sais, ça a quatre pattes, une crinière, et une queue-de-cheval ? Ah mince, le truc qu’il fallait pas dire. Bref t’as raté une chouette rando.

On avait déjà un aperçu de ce qui nous attendait pour la soirée, avec un une sœur gymnaste sur un tronc dans la forêt, et un certain Franck dont je te révèlerai le nom de famille demain soir à moins que tu le devines avant, on sait jamais. Là tu l’as déjà en photo.

Les décos d’automne étaient sorties, ce qui tombait bien puisque je les voyais mal en avril mais c’est un autre débat. Quant aux champignons, jolis oui, style conte de fée. D’ailleurs je capterai jamais pourquoi dans les bons contes (qui font les bonzes amis,… OK je remballe), ils mettent toujours des champignons rouges à points blancs qui sont des terreurs alimentaires. Même le plus con des insectes s’en approche pas ! Attends je te la fais culturelle : amanita muscaria.

Le truc t’occis (verbe culturel) pas forcément, mais t’emmène en voyage au pays des otaries à gorge déployée, des hippos peu potames, des chacals qui se prennent pour des chacaux, des élands de sympathie, des poules sportives (qui vont avec le Coq Sportif), des kangourous pas roux, des chiens couchés (pour changer des chiens assis), des vers à soie égoïstes (tu l’as celle-là ?), des lamas soutras, des autruches qui ne font pas de politique, des anchois sans choix, des caméléons qui ne s’appellent pas Léon, des rainettes pas très propres, des phacochères en soldes, des loutres qui tombent, des dromadaires de Madère… Je crois que j’aurais pas dû les goûter, les anima.. les anam… les machins-là.

Je sens que l’atterrissage va être dur,

Karina-Iris

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