D’ouest en est, l’espace rhénan est bordé par les Vosges et par la Forêt-Noire, massifs nés de ce que l’on nomme l’effondrement du Fossé Rhénan. Ce n’est que beaucoup plus tard, il y a environ 18 millions d’années, qu’un volcan a créé le troisième massif : le Kaiserstuhl.
Certes non comparable en taille à ses voisins, ce massif présente néanmoins un paysage unique, de collines, de terrasses couvertes de vignes et de forêts, sillonné de multiples chemins, dont les fameux « hohlwege », ces véritables tranchées dans les terrasses, creusées par des siècles de passages de charrettes, dont les parois en loess atteignent parfois des hauteurs impressionnantes. Les habitants des villages du Kaiserstuhl ne s’y sont pas trompés, puisqu’ils ont aménagé des abris dans ces parois, « pendant la guerre ».
Mais ils ne sont pas les seuls ! Depuis quelques décennies, de petits oiseaux ont choisi les mêmes parois de loess pour y nicher. Il s’agit des guépiers qui ont fourni le thème de cette journée.
Après avoir vérifié que le volcan était bien éteint en ce dimanche, nous sommes montés à vingt personnes jusqu’au Totenkopf, point culminant du massif, à 557 mètres. C’est pas beaucoup ? Mais allez les grimper à pieds, vous verrez ! Et la vue s’étend sur la Forêt-Noire et les Vosges, et de Strasbourg jusqu’à Bâle…
Après le déjeuner, balade dans l’arboretum qui nous a permis notamment de voir des sequoias, et une belle série d’orchidées.
Génial accueil chez Jacques Millet, un sculpteur français installé à Bickensohl (voir notre rubrique « coups de cœur »). C’est ensuite que l’orage nous est tombé dessus ! Il fallait bien un peu de piment pour terminer la randonnée !
Un grand merci à Marie qui nous a accompagnés pour l’occasion, spécialiste du Kaiserstuhl, et qui a pris une partie des photos de cette galerie, nous détaillant le nom des orchidées ou des insectes, et nous proposant certaines photos de ce paysage unique. De quoi transformer cette galerie en petit arboretum…
Beaucoup de photos cette fois oui, mais pourtant déjà un tri de fait…
- On commence par un trèfle pourpre
- Oberbergen
- Au-dessus d’Oberbergen
- Oberbergen
- Pause avant l’ascension
- Montée au Totenkopf
- Vue depuis la tour du Totenkopf
- Depuis le Totenkopf
- Vue sur Freiburg
- Sur la tour du Totenkopf, alors là, c’est, euh… Colmar ?
- Depuis le Totenkopf (557 m)
- Vue sur Strasbourg et THE cathédrale, si, si…
- La preuve, si on agrandit l’image !
- Le Rhin, et au fond, Bâle
- La tour du Totenkopf à 557 mètres d’altitude
- La pause déjeuner
- Entrée dans l’arboretum
- Déjà ça regarde les orchidées
- Cephalanthera Longifolia
- Anémone Sylvestre
- Quelques gouttes sans gravité, dans l’arboretum
- L’arboretum
- Dans l’arboretum
- Alsarando dans l’arboretum
- Du vert !
- Un iris
- Orchis militaire
- Orchis militaire
- Orchis brûlé
- Orchis bouc
- Orchis pyramide
- Orchis singe
- Platanthera
- De la sauge
- De l’ail des ours
- Des véroniques
- Dans l’arboretum
- L’arboretum
- L’ail des ours
- Nous avons même croisé une belle plante sur une plante géante !
- Rando ail des ours !
- Vers un point de vue
- Des nuages qui vont bientôt être moins gentils
- Le Kaiserstuhl
- Au point de vue
- OUI !!! On a enfin trouvé les gays-pieds !!
- Kaiserstuhl
- Vigne 1
- Vigne 2
- Un asacalaphe (c’est pas une insulte du capitaine Haddock)
- L’oeillet des Chartreux
- Un géranium sanguin
- Un Hohlweg en descendant sur Bickensohl
- Hohlweg en forêt
- Au-dessus de Bickensohl
- Une fontaine à Bickensohl
- Bickensohl
- Dans l’atelier de Jacques Millet
- Une esparcette à feuilles de vesce
- Fumeterre Officinale
- Un Hohlweg
- Hohlweg au-dessus de Bickensohl
- Une dernière grimpette
- Nous arrivons en plein dans l’orage…