Vu l’état du Nouveau-Windstein, nous avons pensé qu’il n’était pas si nouveau que ça, mais quand après les pierres restant du Mittel-Windstein, nous sommes arrivés au Vieux-Windstein, nous nous sommes dit que finalement, le Nouveau-Windstein était peut-être tout simplement le moins vieux des Windstein. Ce qui nous a tout de même inspiré un vieux respect pour ces monuments historiques que nous voyions d’un œil nouveau. Ils ont traversé les époques, les ravages de diverses attaques, et nous font rêver aujourd’hui.
Puis voici le Wineck, ni vieux ni nouveau, mais venu tout droit de l’an 1300, avec sa tour élancée perchée sur un rocher de grès, à ne pas confondre avec le Wineck de Katzenthal, dans le Haut-Rhin cette fois. On peut dire que notre château du jour, dans le Bas-Rhin, a connu des hauts et des bas avant d’être saccagé par Louis quatorzième du nom. Puis du haut de cette ruine nous avons rejoint le bas de la vallée pour bientôt découvrir une autre époque, les années 1930 et leur Ligne Maginot, ce qui était nouveau pour l’époque mais nous paraît vieux aujourd’hui. Nous imaginions la vie dans ces sinistres casemates et nous réjouissions de vivre en paix depuis près de quatre-vingts ans.
Retour au point de départ, l’ancienne Forge de Jaegerthal. C’est dans ces vieux murs qu’est né un nouveau géant industriel : De Dietrich. En 1602, une forge a été créée ici, utilisant le courant du Schwartzbach et le bois abondant pour fondre et modeler le fer jusqu’en 1890, accompagnant ainsi la Révolution Industrielle.
Ayant donc parcouru sept siècles d’Histoire en seize kilomètres, avec ses hauts dans la splendeur passée des châteaux-forts et d’une forge étonnante, avec ses bas dans le béton armé des bunkers, nous avons apprécié ce parcours dans ce presque printemps nouveau et, dans ce temps immense, ne nous sentions pas si vieux !













































