J’avoue qu’en me levant ce matin, je ne pétillais pas particulièrement d’enthousiasme à l’idée de randonner ce jour. D’abord, la météo nous promettait de belles rincées et peut être la tempête, ensuite, la pandémie m’épuise : je travaille covid, je mange covid, je dors covid, je tourne chèvre… Mais bon, hein, le président a sonné les troupes pour nous sortir de notre torpeur et recréer du lien associatif, alors j’ai proposé cette très belle balade autour de Gambsheim.A 10h, je retrouvai donc Jean-Luc et Sophie sur le parking du plan d’eau de Gambsheim. Nous partîmes plein sud, sur le chemin qui mène à Kilstett à travers champs. Nous contournâmes Kilstett par l’est et obliquâmes vers la digue des hautes eaux, que nous prîmes. C’est un large chemin agréable au pied. Nous atteignîmes l’ancienne gravière de la Wantzenau puis celle encore en activité : un paysage d’eau bleue et de roseaux blonds s’offrit à nos yeux. Puis nous obliquâmes vers la presqu’île du Kaelberkopf et du Waldkoepfel, orientée vers le nord-nord-est, qui sépare l’Ill du bras mort du Waldrhein. Le chemin forestier traverse cette presqu’île dans sa longueur jusqu’à son extrémité marquée par la jonction entre l’Ill et le Waldrhein. Toute la presqu’île est boisée, tandis que des roselières bordent le Waldrhein : c’est le paradis des cygnes, qui barbotent en grand nombre. On est frappé par le calme des eaux du Waldrhein et le débit rapide et turbulent de l’Ill. Face à nous, de l’autre coté du Waldrhein, se trouve une verdoyante prairie appelée « le petit paradis ». Nous y irons, mais comme Jean-Luc refusa de se déshabiller pour nous faire traverser au sec et sur son dos le chenal qui nous en sépare, nous repartîmes vers le sud, par le chemin qui borde l’Ill. Il commença à pleuvoir, histoire de ne pas faire mentir Météo-France. Cela n’a pas eu grande importance car, peu après, nous parvînmes à une vaste et accueillante gloriette où nous trouvâmes refuge pour un pique-nique tiré du sac. Le temps de manger tout en devisant à bâtons rompus, la pluie cessa. Nous repartîmes et quittâmes la presqu’île, puis nous longeâmes le Waldrhein à travers champs et forêt. Le sentier, par endroit, longeait l’eau et les roseaux, nous permettant d’apercevoir des « crayons » : « le castor a bonne mine ! », plaisanta Jean-Luc. Nous atteignîmes le « petit paradis » qui porte bien son nom. Cet endroit est visiblement soigné et entretenu par une équipe d’amis. Des bordures de jonquilles ont été plantées ainsi que des bosquets de bambous ; il s’y trouve un abri et des chaises où nous fîmes une petite pause. Nous repartîmes le long de l’Ill, dans cette forêt primaire riche en lianes. Peut après, l’Ill est rejointe par le canal de dérivation avec lequel elle se confond jusqu’à ce qu’elle se jette dans le Rhin, peu avant Offendorf. Mais nous n’allâmes pas jusque là : peu avant d’arriver au barrage de Gambsheim, nous obliquâmes vers l’ouest, sur la digue puis à travers les champs, pour rejoindre notre point de départ.
Poneys Confinement ! Mais viens donc ! Je veux maaaaarcher ! Ca sent le printemps prochain Un joli support de carte On est loin du Saint-Gothard ! En Alsacien, enfin à peu près En Français, enfin à peu près Cohabitation Va-t-il aborder ? Ein Schwan Cygne et randonneuse Un crocodile ? Ou l’oeuvre d’un castor-artiste ? Y’a pas le feu au lac… … on vient de passer Un déjeuner sous abri Paysage rhénan Un méandre de l’Ill Un palace pour insectes Un âne qui nous ignore