Ce matin, accueil café par Jean-Luc et Rémy qui ont mis les petites tasses dans les grandes, café, thé, panettone, pour un bon départ. Sont bien ces deux-là !
Sitôt sortie de la voiture, le brouillard m’a saisie, le froid m’a pénétrée jusqu’au fond de ma dernière cellule, le scepticisme est entré en moi sauvagement : aurais-je du rester avachie sur mon canapé ? Mais avant que le doute m’habite plus avant, j’ai vaillamment démarré la promenade avec le groupe de quinze personnes.
Sans aucun regret, même s’il n’y avait point de vues aux points de vue, mais c’est juste mon point de vue, je ne perdais point de vue la silhouette qui progressait devant moi dans la brume. Bon tu la relis, et on continue, d’accord mon canard ?
Côté faune, c’était assez bizarre. D’abord un oiseau tout fin. Comment dire, tu prends une poule bien grassouillette de nos campagnes, tu lui colles un long bec jaune, tu la mets au régime, tu la peins en blanc et tu la poses sur deux allumettes. Tu obtiens une aigrette.
Puis c’était carrément l’Arche de Noé (https://www.facebook.com/refuge.noe) à Ernolsheim-Bruche. Des chevaux indifférents, des ânes ânonnants et des poneys timides ouvraient la danse. Puis c’était plus exotique entre Amérique du sud et Australie. Des lamas d’abord, même regard hautain qu’un dromadaire, d’ailleurs ce sont des camélidés. Si, si, je me suis renseignée alors hein… Et plus curieux encore, prends une autruche et lave-la sur programme 60°C, tu viens de fabriquer un émeu. Beaucoup plus petit que l’autruche, mais tout aussi curieux, avec des gros yeux et des grondements venus du fond de ses poumons. Séducteur en plus, il m’a fait sa petite danse !
Après l’accueil café du matin, voici le départ café de l’après-midi. Allez hop, rentrée, douchée, pomponnée, me voilà prête à m’endormir devant un film puis à me jeter dans les bras de Morphée. L’air vif et le froid m’ont pompé toute mon énergie. Eh Morph’, tu ronfles, et en plus t’as pris du bide…
Karina-Iris













































