Ça grillait ferme ce samedi 5 août au bord de l’étang, que l’on appelle depuis un moment « notre étang ». Les cuisses de poulet rôtissaient, les merguez grillaient, les chipo lataient (je viens de l’inventer), les autres saucisses suaient tout ce qu’elles pouvaient, les courgettes brunissaient, les poivrons ramollissaient, et le pot de moutarde se vidait !
Eh oui, le last minute est arrivé jusqu’à nous et c’est un peu au dernier moment que nous avons su que nous pouvions nous retrouver à nouveau pour un barbecue entre amis. Nous étions dix-neuf tout de même ! Et quelle variété de salades, de desserts, et bien sûr de boissons… Y sont bien nos organisateurs, la Catherine qui a tout réservé et géré, le Jean-Luc qui a royalement géré les courses, la Josiane qui a joué à la reine du barbecue, le Christian qui s’est improvisé aide-cuisinier, et tous les autres qui ont mangé tout ça !
Pas de baignade cette fois, trop froid ; même les poissons faisaient des bulles dans l’eau pour la chauffer c’est dire ! Et quand je dis des bulles, hein, on ne sait d’où elles sortaient. Quoi qu’il en soit, c’était un temps juste agréable pour ce déjeuner au vert. La première journée étang c’était en 2020 lorsqu’on avait tous besoin de se retrouver après des semaines d’enfermement et depuis, c’est devenu une tradition, deux fois par an !
Moi je m’écouterais, j’en ferais même un en hiver, version fondue savoyarde et vin chaud, avec en prime du patin à glace sur l’étang pour que je puisse enfin révéler toute la grâce qui est en moi. Hein ? Qui a dit la grasse ? La grâââce, j’ai dit ! Traite-moi de grosse merguez aussi, je dirais rien ! T’as de la chance, j’ai pas le temps de répondre, je fais mon sac pour le Jura…
Karina-Iris
































