Week-end 2/3 – Les Vosges du Nord en toute splendeur !

On se calme, déjà ce matin il a fallu que j’émerge. Apéro, vin, feu de camp avec des boissons que je me rappelle plus… bref,  si j’avais pu ne pas sortir de mon cac de souchage… Finalement le café de Josiane m’a remise sur pied, ou pieds, pas le moment de me taquiner avec les pluriels, et me voilà repartie confiante, pour vingt-quatre kilomètres, la fleur au fusil, qu’est-ce que je raconte moi, la gerbe aux lèvres ou au bout de je ne sais quoi, mais sur un terrain plat et sablonneux. C’est doux ? Oui mais tu mets le double du temps, comme dans une dune à la c… une dune saharienne, voulais-je dire.

Petite montée, pour le moment tout va bien, je deviens insouciante et c’est comme une fleur (la même qu’au bout du fusil) que je grimpe sur le Falkenstein, en gros le Rocher du Faucon. Des mecs du Moyen-Âge, voire avant, qu’ont décidé de creuser des salles troglodytiques dans un gros rocher, passe encore ; mais ils ont en plus construit un château dessus ! Donc voilà votre serviteuse… servitrice, qui, altière, grimpe au sommet et tente d’admirer la vue. Tu parles, elle s’accroche où elle peut tellement le machin est vertigineux, pas fière, elle sent le petit déjeuner se rappeler à son bon (ou mauvais) souvenir, mais elle ne le montre pas. Trop fière, tiens ! Juste assez pour s’énerver sur les crétins qui jugent nécessaire de graver dans le grès leur prénom pour la postérité.

Moi je vous le dis, les châteaux-forts des Vosges du Nord, le plus beau, c’est quand on retrouve le sol bien plat.

L’a fallu ensuite qu’on monte jusqu’au Erbsenfelsen dont rien que le nom me fait tourner l’estomac, une majestueuse arche naturelle, réserve aviaire interdite de grimpette pour protéger le lieu de nichage des faucons, mais néanmoins parfois profanée par des vrais cons.

Pour changer, on s’est fait une tourbière que j’ai pas compris le principe, puis l’Etang de Hanau, un petit air de Canada, mais au point où j’en étais, moi je ne cherchais qu’un endroit pour gerb… pour soulager tranquillement mon estomac surchargé des alcools de la veille.

Retour tranquille par le Col du Petit Dunkelstein et le village de Baerenthal et moi, qu’est-ce que j’ai pas trouvé de mieux à faire ? Me doucher oui, c’était nécessaire, puis me coller à l’apéro et… Ben non mon canard, le reste je ne m’en souviens plus. Demandez aux vingt-six autres participants, y vous diront !

Hips…

Karina-Iris

(Merci à Hikmet et Sandrine pour les contributions photos)

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