Départ ensemble à Baerenthal, puis séparation en deux sous-groupes, l’un pour une rando facile de 12 kilomètres, l’autre pour une rando plus ardue de 22 kilomètres. Il y en avait pour tout le monde, donc. Moi comme une débutante, je me suis lancée dans la longue, tout ça pour vous épater !
Nous partagions le week-end avec Rando’s Lorraine, et justement, en plus des bornes qu’on s’est tapées avec nos petits pieds (non, non, je vous dirai pas ma pointure), nous sommes aussi tombés en extase, enfin presque, devant des bornes vieilles de 400 ans, marquant la limite entre la Seigneurie des Hanau Lichtenberg et le Duché de Lorraine.
Avec toutes ces bornes, on en cherchait une avec marqué 49.3 dessus, mais non, en 1605, ils n’avaient pas encore prévu la Constitution de 1958 !
Au détour d’un chemin, grande première, on a joué à qui qu’a la plus grosse. On ne l’avait jamais fait, ça, eh ben, c’est une fille qui a gagné ! Non, non, c’est pas moi ! Si, si, regardez les photos, vous allez voir ! Oh je crois qu’on va battre un record de vues aujourd’hui ! Bande de voyeurs, va ! Bon je vous l’avoue, j’ai regardé moi aussi !
Mais d’abord, tour vers le Rocher du Hasenkopf, donc la Tête du Lièvre, mais on s’est fait avoir comme des lapins parce que le guide s’est un peu planté et nous a rallongé la sauce. Eh oui, ce soir j’ai mal aux pattes alors je dénonce ! Marre de se laisser faire, le 1er mai n’est pas loin, tiens-toi bien animateur !
Une vue sur Baerenthal nous fut offerte (c’est bien écrit, non ?) depuis la ruine du Ramstein. L’en reste un bout de mur mais surtout des pièces creusées dans le grès. Ils n’avaient pas peur des caves humides à l’époque, mais il s’en fout… enfin peu leur challait (?), ils mettaient en prison qui ne leur plaisait pas.
Quant à nous, après la tarte flambée, soirée autour du feu de camp en marmonnant (car là on ne peut plus parler de fredonner) des airs comme Fernando de Abba et d’autres tubes qui nous rappelaient que du temps a passé comme ces flammes éphémères dégageant des étincelles allant se perdre dans le ciel étoilé (là c’est prosecco qu’a pris le relais, désolée).
Karina-Iris
(Merci à Hikmet et Sandrine pour les contributions photos)














































