Week-end Jura 3/4 : Arbois et le Cirque du Fer-à-Cheval

Une randonnée qui manquait de chien, mais pas d’intérêt. A défaut de compagnon canin, on a adopté un pélican, enfin du moins en vitrail et en sculpture, au départ d’Arbois. On a aussi donné dans le culturel avec ce cher Louis Pasteur. T’inquète : j’explique.

Déjà, un pélican ? Oui, oui, c’est tout simplement le symbole de la ville. Il semblerait que l’empereur Maximilien, celui du Saint-Empire, ait octroyé le droit de mairie à la ville en 1493 alors qu’il se baladait partout avec un pélican. Ils importaient déjà des substances à l’époque ? Moi je me baladerais avec un fourmilier en laisse, ce serait direct le poste.

Quant à ce cher Pasteur, installé à Arbois en 1830 à l’âge de huit ans, faut-il encore le présenter ? Dis-moi non, sinon t’es pas près de voir les photos de la journée ! En deux mots, vaccin contre la rage, pasteurisation (celle-là je me doutais bien qu’elle est de lui), mais aussi des trucs plus abstraits genre… attends, je recopie : la dyssimétrie moléculaire. A quoi ça sert ? Hé, j’suis randonneuse moi, pas scientifique !

On a bien remarqué qu’on était en été, ou qu’on a été je ne sais quoi, mais en tous les cas trempés de sueur, atmosphère moite, chaude, un vrai sauna avec même des arbres que j’aurais juré qu’on était en forêt équatoriale.

C’était à nouveau le cirque, mais pas le même ; celui du Fer-à-Cheval, d’ailleurs j’en aurais eu bien besoin pour survivre. Non mais imagine un peu, un belvédère après l’autre, des vues vertigineuses, des falaises au point que j’ai fait un coup de calcaire, de la forêt, la Châtelaine, une Reculée (oui désolée, c’est pas moi qui ai inventé le nom), et que je te rajoute un belvédère, tu crois que je savais encore ce que j’admirais ?

Moi ma ligne de mire : Arbois. Son église ? Oui, jolis vitraux. Ses vieilles maisons ? Oui d’accord. Son vignoble ? Ah là ça devient intéressant. Henri Maire, ça te parle ? Toute ma jeunesse, le père Henri Maire qui venait jusque chez nous vendre son vin. Voilà une référence comme je les aime.

Myrtille sur la tarte, ou cerise sur le gâteau, on s’est trouvé une cascade où coulait de l’eau ! Celle des Tufs ; oui elle porte le même nom que celle de la veille. Assez sympa avec son ambiance d’arbres moussus, mais aussi ses touristes, alors que nous on l’avait méritée, mais bon…

Le soir venu, on a inventé une nouvelle association : Alsarando’s Lorraine, ou comme le soulignaient désobligeamment certains, Alsalcoolo… question de point de vue (mais sans belvédère).

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Karina-Iris

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