Attention mon canard, note que la plupart des personnes sur les photos ne font pas partie d’Alsarando. Puisque nombre d’assos ont participé à cette étape de la GRvP, que coorganisait Alsarando ce dimanche. Pour l’Est de la France, départ de Haguenau le 21 mars et arrivée à Paris le 11 mai, en même temps que les autres délégations parties des quatre coins de l’Hexagone. Qui en a six, oui je sais, on en a déjà parlé.
Et me voilà au départ de Wasselonne, toute timide parmi cette bonne centaine de marcheurs. Avec Alsarando, on remercie les Mairies de Wasselonne et de Wangenbourg-Engenthal pour respectivement les pots de départ et d’arrivée, et aussi le Comité des Territoires Alsace de la FFRandonnée, en particulier Michel son trésorier, qui n’a pas chômé pour organiser les étapes alsaciennes. Il peut être fier de passer le relais à la Lorraine le 25 mars à Dabo !
Alors, je m’voyais déjà non pas en-haut de l’affiche, mais entrer triomphante dans Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé, mais Paris olympisé ! Oups, pardon Général. Moi là, dans ma chaise à porteur, goûtant des mets raffinés, sirotant un champagne millésimé, embaumant mes contemporains d’une fragrance de sueur rancie au fil d’épuisantes semaines de randonnée à travers le Royaume, acclamée par une foule en délire, ovationnée par la mairesse, félicitée par le président de l’arrêt public, harcelée par des journalistes impatients, immortalisée par les caméras de télévision. Oui, voilà Karina-Iris rayonnante dans cette belle lumière printanière, dix-neuf bouquets de fleurs dans les mains et une plume dans le… Tu dis ? Oui dix-neuf bouquets, tu as bien lu, et donc avec aussi une plume dans le c… Quoi encore ? Oui dix-neuf bouquets dans chacune de ses mains, c’est ça, et donc une plume dans le chapeau, descendant, altière, de sa chaise à porteur, saluant le public survolté et… se cassant la figure sur une canette de pitbull qui venait de rouler par là… Hein ? Redbull ? Qu’importe, la conquête de la capitale s’achevait là dans une flaque d’eau entre deux feuilles mortes, la plume à la dérive dans le caniveau, les fleurs éparpillées et moi ridiculisée.
J’étais presque contente que le réveil sonne. Arrête de rêver ma fille, c’est pas Paris qui t’attend aujourd’hui mais le boulot. Allez courage c’est lundi matin.
Donc je t’en reviens à dimanche. Ça fait drôle de voir un groupe aussi grand ! Que des gens sympas, de chouettes rencontres y compris canines, et un vrai temps de mars ! Soleil, vent, giboulées, et surtout bonne humeur malgré les éléments. A Romanswiller, ils n’ont sûrement jamais vu passer autant de randonneurs en une fois ! Puis le Rocher Mencke, le Freudeneck, et enfin c’était la montée finale vers le château de Wangenbourg sous l’averse. Va te réfugier dans un château où y’a plus que des murs et pas de toit ! Mais si je commence à m’énerver pour ça…
Puis café-gâteaux, ou vin blanc, et puis éparpillage de cet immense groupe, alors qu’un bus ramenait les chauffeurs des voitures à Wasselonne, pour ensuite récupérer les passagers à Wangenbourg. En attendant, j’ai pris un verre de vin blanc. Oui, oui, un seul. Quoi que je l’aie rempli plusieurs fois…
Une journée pas ordinaire, donc, Encore merci à tous les participant(e)s de toutes les associations et aux personnes venues hors associations. Et rendez-vous aux J.O. de Paris en 2124 pour la suivante ! Plus proche de nous, on se retrouve le 7 avril pour la suite de nos aventures car pour le week-end de Pâques… on te pose un lapin !
Karina-Iris (merci à Christian et Joël pour leur contribution photos)
