Week-end J1 : Silz

Belles couleurs d’automne, ambiance fraîche, Schnitzel et frites, mais point de vaches. Des bestioles, il y en avait, ça oui. Des daims en veux-tu, en voilà, j’en ai eu ma dose ; je regardais même les derniers daims avec dédain.

Puis des oies pas d’accord avec les Fêtes de Noël. Ça les gave… J’ai eu beau crier au loup, ils n’ont pas eu peur et se sont montrés. Et même si je me disais que c’est juste des gros caniches, j’étais contente d’être à l’abri ! Ils avaient des grands yeux pour mieux me voir, des grandes oreilles pour mieux m’entendre, et des grandes dents pour mieux me niaquer, oui !

A défaut de serre-file, on a eu des cerfs tout court. On était en novembre dont on n’a pas eu de serre-joints, et il n’y avait pas de vent donc pas de cerfs-volants. Non mais cerfieux… euh, sérieux, y’avait aussi des biches parce que les cerfs ne sont pas tous gays.

Pendant que tu relis le paragraphe pour tout capter, je t’informe que j’ai vu des chouettes oiseaux, enfin des chouettes que les Allemands appellent « Eule » et des hiboux sans parenté avec des cailloux, joujoux, poux, que les mêmes Allemands appellent des « Uhu ». Tu vois, sur les rapaces, je suis incollable (publi-jeu de mots).

Et sans crier, voici les sangliers, sans pitié pour labourer la terre. Des sortes de cochons poilus qui sont fans de glands. Eux aussi !

Oh et j’oubliais les mouflons sans moufles et aussi une toute nouvelle espèce animale : les marmottes invisibles, sans doute déjà parties en automnation, avant l’hibernation. Et pas de furets dans les fourrés, ils étaient déjà fourrés dans leurs terriers en forêt.

Je vous passe les lapins qui m’ont mise en appétit, et autres cochons d’Inde, ou encore les poules (là j’ai l’estomac qui crie famine) et les chevaux.

Nous fîmes des bisous aux bisons, bizarres mammifères à grosse tête et petit cul. Très belle découverte que ce Parc Animalier de Silz !

Retour au Bethof et pour certains les thermes de Bad Bergzabern, et au lit tôt, comme il convient un samedi soir. Je me surpris à me rêver en gros chaperon rouge allant piller le frigo de ma grand-mère, et séduisant le loup en lui faisant des guili-guili sous le menton (non, pas sur sa queue, esprit mal tourné, va !)

Karina-Iris

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