On dira ce qu’on voudra une chèvre c’est propre, ça fait des crottes dans un coin et on n’en parle plus. Les vaches, c’est quand ça a envie, sur le sentier à la va comme je pousse (si je puis dire). Elles sont omnichiantes ! Mais on leur pardonne vu le bon fromage d’Appenzell qu’elles produisent.
Eh oui, cette année, direction le canton d’Appenzell. Pas pour vous parler de bouses de vaches mais du merveilleux paysage de l’Alpstein avec une première journée tout en montée. Alors qu’il y a un téléphérique, hein, mais bon, je ne cherche plus à comprendre.
Donc me voilà pimpante au départ, puis de plus en plus décomposée parce qu’on a beau partir de haut, fait chaud quand même. Et plus tu montes, plus il en reste à monter ! L’ombre, tu la prends là où elle est, même si ce n’est que celle d’un arbuste. Mais je ne retiens que la beauté du site ; époustouflant.
Parfois on pouvait se croire à Yosemite en Californie, on évoquait El Capitan, cet immense rocher blanc, et tout ça sans parler Anglais.
La Suisse, c’est tellement petit qu’ils ont plié le terrain pour faire davantage de surface, et ils te collent une auberge dans le creux de la falaise. La preuve, le Äscher. Etonnant et tellement encastré dans la roche qu’il ne doit pas souvent pleuvoir dessus. Et des poules s’y baladent, tranquilles, à surveiller ce qui pourrait tomber des sacs des randonneurs. Un pot et me voilà à hurler sur un chemin vertigineux… Non mais ça va pas, non : Allez courage ma grande, lance-toi, marche le long de la falaise et ignore le vide. Et voilà !
Découverte d’une chapelle en mode grotte, et ensuite toute une randonnée carrément dans une grotte. On me l’avait jamais faite, celle-là ! Et enfin à 18 heures, mon mot allemand préféré surgit : Gasthaus. Douche rapide (c’est règlementé), apéro en terrasse avec vue spectaculaire jusqu’au Lac de Constance. Et là, romantique en diable, la Karina-Iris rota sa bière en admirant le coucher du soleil sur les reliefs suisses, allemands et autrichiens. Quelle vue, mais quelle vue, grandiose, magnifique, bon j’économise mes adjectifs pour demain.
Une première journée de toute beauté !
Karina-Iris (et sa bière)





































