En semi-nocturne au « Paradis des Poules »

Mais où sont passées les poules ? Dans cette sortie semi-nocturne, nous avons croisé pas mal d’animaux, à commencer par des chevaux, puis des oies que nous avons comme il se doit entendu avant de les voir. Mais de poules, point.

Nous avons apprécié la lumière de la fin d’après-midi notamment en cheminant le long d’une grande gravière et du Rhin lui-même, dans ce si particulier paysage de la forêt rhénane, mais nous n’avons pas vu l’ombre de la queue d’une poule.

Nous fûmes escortés pas les pépiements de divers oiseaux accueillant le printemps de manière enthousiaste, et avons vu nager des cygnes aussi hautains que majestueux. Mais nos oreilles n’ont pas vibré du caquètement des poules.

C’est dans la nuit tombante que nous avons piqué à travers champs, à l’heure où le paysage se transforme et où les premières étoiles scintillent alors que le froid nous enveloppait subitement, mais toujours pas de poules, sans doute étaient-elles déjà couchées. C’est fatigués et affamés que nous sommes arrivés à Roppenheim au Poulailler, en nous disant que là au moins, vu le nom de l’établissement, nous allions enfin rencontrer les volatiles tant convoités. L’on nous mena dans un ravissant kota finlandais, chaleureux et cosy, l’on nous servit l’apéritif puis la pierrade et là nous avons compris la réalité : les poules étaient bien là, mais dans nos assiettes ! Sans remords, nous avons fait honneur aux plats et c’est repus que nous avons entamé la fin de notre randonnée jusqu’à Roeschwoog où nos voitures nous attendaient. On soulignera qu’en retrouvant le froid de la nuit, certains ont eu… la chair de poule !

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