Nous apprenons aujourd’hui que l’eau de la nappe phréatique sourd dans le Ried et… Comment ? Non on n’a pas dit que tu es sourd, c’est l’eau qui sourd. Donc elle sourd de la nappe pour inonder le Ried en hiver, d’où la présence des digues sur lesquelles nous cheminons… Quoi ? Oui c’est mignon, mais ce n’est pas ce que j’ai dit !

D’où la présence de nombreux échassiers comme des cigognes, des hérons ou encore des aigrettes, mais pour les voir, il nous aurait fallu une tenue de camouflage… Tu disais ? Comment ça pour tous âges ? Mais non, camouflage ! D’étranges blocs de béton sont les seuls vestiges de la voie ferrée qui reliait autrefois les villages du Ried à Sélestat, pour y acheminer les roseaux ou le chanvre cultivés ici… Plaît-il ? Non je n’ai pas dit que tu es né ici ! Bref, cela avant que le maïs supplante ces cultures traditionnelles.

Après cette promenade, nous voilà revenus à la Maison de la Nature de Muttersholtz et son préau, sous lequel nous avons pris l’apéritif, déjeuné, et enfin partagé la galette… Mais non, tu n’as pas oublié ta mallette ! Ho la la, ça ne s’arrange pas. Donc nous avons partagé la galette des rois et du café, entre les bras de l’Ill qui se montre ici paresseuse… C’que tu dis ? Non ta montre n’est pas graisseuse, qui a dit ça ?

Bref, nous aurions simplement dû dire que l’eau de la nappe phréatique ne sourd pas, mais remonte des profondeurs pour inonder le Ried… Please ? Non, nous n’avons pas invité Ingrid !