La météo ? On s’en fout ! On se prépare, on se pomponne, on cuisine, on regarde l’heure, moi je me dis en ajustant mes faux cils que je vais prendre une année de vol en plus, mais comme je peux rien y faire, autant en emporte le vent (qui ne souffle plus depuis la fin de la rando…), et après moi le déluge (qu’on a eu pendant la rando.
Sans que je ne voie rien venir, la fête commence. Le saumon fait le duel avec le foie gras, le vin rouge suit le vin blanc et tout à coup, le crémant annonce minuit et la discothèque improvisée porte un toast à la nouvelle année. Bises, vœux, bananée, etc… et déjà je sais bien que mes bonnes résolutions ne vont pas tenir !
Perdre du poids ? Je pouffe ! (le verbe pouffer, oh la la, faut tout préciser ici). Ecrire mieux ? Je me gausse ! (rien à voir avec la courbe du même nom). Ne plus m’énerver ? Mais je le suis déjà, énervée !
Enfin c’était une belle soirée année quatre-vingts, lesquelles s’éloignent encore davantage. Mais la musique reste. It’s a sin, Voyage voyage, Partenaire particulier, I will survive, Take on me, YMCA, l’Aventurier… tout a été chanté, vociféré, hurlé, et surtout dansé. Et au rez-de-chaussée, dans l’autre salle où fêtaient les Amis de la Nature, résonnait « Happy new year, happy new year, may we all have a vision of a world where every neighbour is a friend… », la chanson d’ABBA de tous les Nouveaux Ans (j’connais pas le pluriel du bazar).
Ben oui mon canard, nous voilà en 2024, il va falloir s’y faire. Mais n’apprends pas le chiffre par cœur, dans 366 jours, ça va encore changer ! Ta servit… servan… Ah oui, ta dévouée,
Karina-Iris








































