Week-end jour 1 : les Mille Etangs

Il est temps de vous parler des Mille Etangs et en plus de vous les servir sur un plateau : celui des Mille Etangs justement ! On s’en est tapés 24 donc attends, je fais ça de tête, le machin fois le truc, je reporte la chose et je retiens… je retiens pas grand ‘chose en fait, moi et les maths…. Mais il en reste tout de même 976 à voir ! A priori, ils existent depuis 12000 ans, lorsque s’est retiré le Glacier de la Moselle, laissant se former aussi des marécages et des tourbières. Oui, oui, en Moselle il y avait un glacier un vrai de vrai, avant ceux qui vendent aujourd’hui des glaces.

Y’a eu des vues aussi, sur le Ballon de Servance surtout, ou encore sur la Planche des Belles Filles (je me suis immédiatement reconnue…). Des étangs, des taons, des temps de pause et de détente ont rythmé la journée. Les moucherons et les moustiques aussi mais au moins ces derniers m’auront fait me sentir encore un peu comestible.

Villages, lieux-dits, hameaux, fermes isolées, pas de doute c’est la Haute-Saône, un des départements les moins densément peuplés de France, ce qui nous allait très bien pour notre séjour. A ce propos, on cherche toujours la Basse-Saône que même à l’école, mon prof de géographie n’a jamais trouvée. Tout ça fait un peu voyage puisqu’un coin ici s’appelle la Petite Finlande, et il faut dire qu’on pourrait se croire au milieu de la Suède à déguster une omelette norvégienne ou une glace danoise.

Signe des temps, des étangs de temps en temps sont privatisés. Faut dire qu’au Moyen-Âge, ils étaient aménagés et exploités par des moines qui mangeaient souvent du poisson, lequel a fini par nourrir toute la population. Puis à la Révolution, lesdits moines n’étaient plus en odeur de sainteté mais c’est l’odeur du poisson qui a fait confisquer et vendre une partie des étangs. Et nous eh bien… parfois on se heurtait à des barbelés ou des grillages.

Appelez ça un grand bol d’air, ou une belle journée au vert, moi c’est plutôt la soirée aux verres qui m’a plu, après la douche. Oui je sentais un peu le coyote après cette journée estivale !

Karina-Iris

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