On peut dire que c’était une journée dans le vent ! Ce dernier a soufflé et le nombre de branchages au sol nous a fait comprendre qu’il n’avait pas commencé le matin-même. Ce n’est pas un hasard si dans le coin ont poussé quelques groupes d’éoliennes. Qu’on se dise qu’elles sont utiles ou qu’on les déteste, il reste qu’elles sont impressionnantes tant par leur gigantisme que par l’aspect sonore lorsque l’on évolue sous leurs gigantesques pales.

Nous avons cependant fait quelque chose à l’envers puisque nous avons commencé par sécher au vent, avant de nous faire arroser en fin de parcours, par la pluie qui était annoncée !

Dans ce paysage très rural et encore vert, nous avons découvert une œuvre d’art originale tant par son thème que par sa conception, et des bornes nous ont rappelé que c’était ici un pays de frontières entre Pays de Salm, Alsace et Lorraine, et même déjà à l’époque des Celtes, entre tribus Leuques et Triboques (non, non, ce ne sont pas des gros mots).

Et c’est dans cette nature paisible que pourtant se sont déroulés des combats durant la Première Guerre Mondiale, et que des jeunes gens ont été fusillés vers la fin de la Deuxième.

Une journée riche en contrastes, donc, que nous avons terminée autour d’un pot à Saales, étant en conformité côté masques et passes sanitaires…