Le chemin des moulins…

Cette chaude journée démarrée dans l’odeur du foin, nous a dispensé plusieurs enseignements.

Qui cherche trouve ? A force de chercher les moulins, nous avons fait une fixation et nous avons trouvé des trucs avec des ailes, comme des nuées d’insectes, ou des éoliennes.

Cela dit, déjeuner à l’ombre d’une éolienne n’est pas la meilleure idée qui soit, car il faut courir en rond à la même vitesse que les pales pour rester à leur ombre, ce qui se révèle à la fois épuisant et peu pratique pour manger sa salade.

La chaleur et le vin aidant, nous avons découvert à notre grande stupéfaction que les chèvres également couvent leurs œufs dans leurs nids ! Mais si, mais si, photos à l’appui, nous sommes fiers de cette découverte scientifique majeure. Et c’était avant de consommer directement sur l’arbre ce qui est prévu pour donner plus tard le fameux kirsch arrosant la tarte Forêt-Noire ! Nous avons croisé d’autres butineuses installées en bord de chemin, mais avons évité de nous en approcher pour des photos car elles ont tendance à protéger leurs ruches. Y’avait aussi des cigognes qui nous rappelaient notre lointaine région d’origine, à une heure de route quand même. Nostalgie même pour une journée, quand tu nous tiens !

Tout cela pour nous apercevoir qu’au final, le moulin tant attendu se trouvait tout simplement en face de notre parking de départ. Toujours propulsé par l’eau de la rivière ou en cas de niveau trop bas, par un moteur diesel. L’occasion d’y prendre un pot, puis d’y acheter de la farine produite sur place ou des pâtes faites maison.

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