Week-end Bad Herrenalb : journée pieuse !

Dieu que cette météo fut hivernale ! Ce cher Jean-Paul (le pape) aurait certainement loué nos efforts dans le froid pour atteindre la ruine de l’abbaye. C’est l’aspect pieux du week-end, auquel nous avons comme il se doit, consacré le dimanche.

Malgré la tempête de neige, le froid sibérien, les conditions extrêmes, les pertes considérables, les… ah pardon, désolé pour cet élan journalistique. Donc plus simplement, oui on se caillait les miches, mais… pas bon non plus ? Pfff alors je reprends. Nous affrontâmes le froid simplement hivernal et la neige tombant par intermittence, pour courageusement entamer la douce montée. Sont contents, là ? Je peux continuer ?

Donc nous voilà à nous ébaubir devant le musée des moyens de transport de Marxzell, un joyeux bric-à-brac qui nous a donnés envie de revenir pour le visiter. Oui parce que bien sûr, l’animateur s’impatientait déjà, comme si sa ruine du moment allait se barrer en courant dans la journée ! Montée dans la neige floconnante (j’invente les adjectifs que je veux, pigé ?), affrontage du vent glacial (et je fais avec les noms comme avec les adjectifs. Na !), tant et si bien que nous avions même un peu d’avance sur l’heure du déjeuner. Sentant sa ruine se rapprocher, l’animateur nous a collés dans une sorte de gloriette et va que je t’avale mon casse-croûte et une gorgée de vin (je n’avais pas le temps pour davantage), avant de poursuivre notre périple forestier sur de bénédictines traces.

Car le but était de nous promener dans les ruines (tu penses bien….) de l’abbaye de Frauenalb. Vers les années 1130, Albert von Zimmer vit un fantôme durant une chasse et décida de construire une église. Ma foi (si je puis dire), pourquoi pas. L’histoire ne dit pas ce qu’il avait bu. Puis de fil en aiguille, l’ensemble devint un couvent dont l’actuelle façade daterait de 1696. Après son abandon au début du 19ème siècle, l’endroit a servi d’hôpital militaire, puis d’usine, comme quoi déjà à l’époque, ça recyclait sévère dans le coin. Au final, c’est en 1960 qu’est créée la Fondation Frauenalb qui s’évertue à préserver les ruines.
Nous avons donc butiné un moment dans l’abbaye (celle-là, j’en suis fière !) en nous disant qu’autrefois, l’abbaye connaissait une activité digne d’une ruche ! Non, non, ne me félicitez pas, arrêtez vos applaudissements, ma modestie naturelle me fait rougir. En voilà un beau week-end de fait, alors moi je me mets au chaud et vous donne rendez-vous dimanche prochain !

Karina-Iris

Partager cet article