Servus ! Ah tu penses bien que je l’ai bien appris celui-là…
Alors attends que je me rappelle, j’ai fait quoi aujourd’hui ? Parce qu’entre les Berg, les Fels, les Stein, les Burg,… Ah oui, les « See ». Je traduis : les lacs. Enfin les lacs, le premier moi je dirais que ça fait plutôt étang sans les grenouilles… A mon avis, y’a des extraterrestre planqués au fond du Badersee, ce qui fait ces drôles de lumières bleues et vertes. Ah bon, toi tu penses que c’est dû au minéraux glaciaires ? On peut pas rêver une seconde avec toi.
Ensuite, montée vers le Untersee lequel mène directement au Eibsee, d’où on a normalement une vue sur la Zugspitze, le sommet de l’Allemagne à 2962 mètres. Les Allemands l’ont posé là sur la frontière autrichienne. Les Autrichiens eux, s’en foutent, ils ont le Grossglockner avec 3798 mètres.
Zugspitze qu’on aurait dû voir, mais moi je suis arrivée dans les nuages. Du coup j’ai vu les glaciers façon strip-tease, un bout de roche par ci, un bout de neige par là, sauf que la montagne s’est jamais deshabillée !
A propos j’ai chauffé dur, pas seulement à cause de la montée mais moi, tous ces types en culottes de cuir qu’on croise ou qu’on double, ça m’a mise toute chose. Je crois que j’en ai rêvé les deux nuits suivantes et j’avais envie de me taper les cuisses en yodlant comme une bavaroise qui aurait abusé du Enzian, la liqueur de gentiane.
Puis sur la route du retour, y’en a un qui a eu l’idée de s’arrêter à Ettal, qu’on avait repéré à l’aller. Non, pas Attal, mais Ettal. Je me demandais comment un insecte pouvait être religieux, lorsque j’appris qu’il s’agit d’une abeille bénédictine et soudain, comme une révélation divine, me voici en extase devant la massive coupole de ce qu’on m’a expliqué être une abbaye. Mais toujours aussi bénédictine.
Visiblement, on n’avait pas encore assez mangé de baroque et là, c’était un déluge. Des statues, des peintures, des anges, des personnages bibliques, des scènes religieuses, tout y est passé ! Me dit que je voudrais pas être en charge du nettoyage du lustre. Et aucune représentation de moi parmi tous ces chefs d’œuvre, quelle déception…
Puis le soir, hop, deuxième demi-finale de l’Eurovision et au dodo !
Karina-Iris


























































